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- James Caan
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- James Caan voit le jour le 26 mars 1940 dans le Bronx. Ses
- parents souhaitent que lui comme son frËre et sa súur
- apprennent la musique, mais James est davantage portÈ sur le
- sport. A 16 ans, il est surveillant sportif dans son lycÈe, et, ‡
- l'UniversitÈ du Michigan, il s'adonne particuliËrement au
- football tout en Ètudiant sagement l'Èconomie et l'histoire. Et
- puis il dÈcouvre, toujours dans le cadre scolaire, le thÈ‚tre, et
- dÈcide, contre toute attente, d'en faire son mÈtier. Il effectue ses
- premiËres armes au sein d'une troupe itinÈrante avec une
- production de "La ronde" pendant neuf mois, puis dÈbute ‡
- Broadway dans la foulÈe, en 1961, avec "Mandingo" et "Blood,
- Sweat and Stanley Poole". Quelques mois plus tard, on
- l'aperÁoit pour la premiËre fois ‡ la tÈlÈvision, et Billy Wilder
- lui offre son premier Ùle de cinÈma dans Irma la douce. Il y
- incarne un soldat et n'est pas crÈditÈ au gÈnÈrique. On le
- remarque dans un premier temps en coureur automobile dans
- Ligne rouge 7000, de Howard Hawks, qui fait ‡ nouveau appel
- ‡ lui pour El Dorado, deux ans plus tard. Il y est le benjamin
- du trio ìvirilî complÈtÈ par John Wayne et Robert Mitchum.
- Sous son physique athÈltique se cache une sensibilitÈ et une
- intelligence que remarque Francis Ford Coppola, qui lui confie
- le rÙle d'un Ètrange auto-stoppeur, ‡ la fois dangereux et un peu
- simple d'esprit, dans Les gens de la pluie. Mais c'est avec Le
- parrain, signÈ du mÍme Coppola, que James Caan gagne ses
- galons de star avec le rÙle de Sonny Corleone, le fils aÓnÈ dudit
- parrain. Pendant les annÈes 70, les rÙles forts s'enchaÓnent sous
- la houlette de metteurs en scËne respectacles. Signalons ainsi le
- champion individualiste de Rollerball, de Norman Jewison, ou
- le sergent Dohum d'Un pont trop loin, de Richard
- Attenborough. En 1979 le comÈdien passe (pour la premiËre et
- derniËre fois ‡ ce jour) ‡ la rÈalisation avec Hide in Plain
- Sight, un drame familial dans lequel il s'est Ègalement octroyÈ
- un rÙle. Il joue Ègalement, par deux fois, sous la direction de
- Claude Lelouch, tenant la vedette d'Un autre homme, une
- autre chance.
- Les annÈes 80 seront plus calmes, et il faudra attendre Jardins
- de pierre, de son vieux compagnon Francis Coppola, en 1987,
- mais surtout Misery, en 1990 (il y incarne un Ècrivain
- kidnappÈ par une maniaque amoureuse de lui et de son úuvre)
- pour le voir revenir au premier plan. D'une Ètonnante maturitÈ,
- capable d'une grande ambivalence dans la composition de ses
- personnages, il est un ìentertainerî Èvoquant le lÈgendaire Bob
- Hope dans For the boys, puis un terrifiant pËre criminel dans
- Flesh and bone. RÈcemment, il Ètait un parrain mafieux pour
- rire dans Mickey les yeux bleus, et incarne aujourd'hui un chef
- d'entreprise aux activitÈs louches dans The yards. On le
- reverra trËs bientÙt aux cÙtÈs de Benicio Del Toro dans Way of
- the gun, et il vient d'achever la premiËre fiction de la
- documentariste Barbara Kopple, In the Boom Boom Room.
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- FILMOGRAPHIE
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- 1963 Irma la Douce (id.) (Wilder)
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- 1964 Lady in a Cage (Une femme dans une cage) (Grauman)
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- 1965 The Glory Guys (Les compagnons de la gloire) (Laven)
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- Red Line 7000 (Ligne rouge 7000) (Hawks)
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- 1967 El Dorado (id.) (Hawks)
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- Games (Le diable ‡ trois) (Harrington)
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- 1968 Countdown (Altman)
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- Journey to Shiloh (La brigade des cow-boys) (Hale)
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- 1969 Submarine X-I (Sous-marin X-I) (W. Graham)
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- The Rain People (Les gens de la pluie) (Coppola)
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- 1970 Rabbit, Run (Smight)
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- 1971 T.R. Baskin (Rendez-vous avec une jeune fille seule) (H.
- Ross)
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- 1972 The Godfather (Le parrain) (Coppola)
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- 1973 Slither (Zieff)
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- Cinderella Liberty (Permission d'aimer) (Rydell)
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- 1974 Freebie and the Bean (Les anges gardiens) (Rush)
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- The Gambler (Le flambeur) (Reisz)
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- The Conversation (Conversation secrËte) (Coppola)
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- The Godfather, Part II (Le parrain II) (Coppola)
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- 1975 Funny Lady (id.) (H. ross)
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- Rollerball (id.) (Jewison)
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- The Killer Elite (Tueur d'Èlite) (Peckinpah)
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- Gone with the West (Girard)
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- Harry and Walter Go to New York (Deux farfelus ‡
- New York) (Rydell)
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- 1976 Silent Movie (La derniËre folie de Mel Brooks) (Brooks)
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- 1977 A Bridge Too Far (Un pont trop loin) (Attenborough)
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- Un autre homme, une autre chance (Lelouch)
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- 1978 Comes a Horseman (Le souffle de la tempÍte) (Pakula)
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- Little Moon and Jud McGraw (Girard)
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- 1979 Hide in Plain Sight (Caan)
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- Chapter Two (Chapitre II) (R. Moore)
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- 1941 (id.) (Spielberg)
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- 1981 Violent Streets (Le solitaire) (Mann)
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- Les uns et les autres (Lelouch)
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- 1982 Kiss Me Goodbye (Mulligan)
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- 1987 Gardens of Stone (Jardins de pierre) (Coppola)
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- 1988 Alien Nation (Los Angeles, futur immÈdiat) (Baker)
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- 1990 Misery (id.) (R. Reiner)
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- The Dark Backward (Rifkin)
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- Dick Tracy (id.) (Beatty)
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- 1991 For the Boys (id.) (Rydell)
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- 1992 Honeymoon in Vegas (Lune de miel ‡ Las Vegas)
- (Bergman)
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- 1993 The Program (Ward)
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- Flesh and Bone (id.) (Kloves)
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- 1994 A Boy Called Hate (Marcus)
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- Things to Do in Denver When You're Dead (DerniËres
- heures ‡ Denver) (Fleder)
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- 1995 Tashunga (Grand Nord) (Gaup)
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- Bottle Rocket (Anderson)
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- 1996 Eraser (L'effaceur) (Russell)
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- Bulletproof (Dickerson)
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- 1997 This Is My Father (P. Quinn)
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- 1998 Mickey Blue Eyes (Mickey les yeux bleus) (Makin)
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- 1999 The Yards (id.) (Gray)
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- The Way of the Gun (Way of the gun) (McQuarrie)
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- 2000 Luckytown Blues (Nicholas)
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- Viva Las Nowhere (Bloom)
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- In the Boom Boom Room (Kopple)
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